Les données fondamentales

A l’occasion des élections cantonales de 1998, un travail approfondi d’analyse des statistiques et des tendances a permis de constater une évolution rapide des données socio-économiques dans la circonscription de Vimoutiers :

• accroissement du nombre d’habitants à partir de jeunes ménages fuyant l’univers concentrationnaire de logements urbains collectifs en remplacement de personnes âgées isolées attirées pour les plus aisées par les services possibles en Centre Ville ou par des établissements spécialisés.
• augmentation importante des migrations alternatives pour les travailleurs et les approvisionnements qui se traduisent par un nombre de seconde voiture en hausse et des besoins d’infrastructure routière plus adaptée.
• rajeunissement des exploitants agricoles à temps plein (dotations Jeunes Agriculteurs) se traduisant par un taux d’emploi supérieur pour les hommes en milieu rural et des besoins de main d’œuvre accrus pour répondre aux souhaits de vacances, de remplacement en cas de maladie et aux travaux d’appoint et travaux saisonniers.
• accroissement du nombre de résidences secondaires, des rythmes de fréquentation et meilleure intégration en milieu rural : présence accrue dans les conseils municipaux

Ces constats ne sont pas spécifiques à ce canton. Le recensement de 1999 confirme cette évolution, un regain en 9 ans de 247.000 habitants dans l’espace à dominante rural qui représente 13,6 millions de personnes.

Ces mutations se traduisent par l’existence d’atouts fondamentaux qui justifient le développement d’un ensemble de projets concourant à la revitalisation du milieu rural en respectant les identités qui font la richesse d’un Pays.

L’exemple de la Vallée de la Monne nous a permis de constater un manque d’unité administrative préjudiciable : 8 communes, 4 cantons, 2 départements, 2 évêchés, des organismes consulaires différenciés ... Elle compte près de 1.000 habitants et quelques 500 résidences secondaires.

La revitalisation du milieu rural repose de plus en plus sur la renforcement et le développement d’activités locales. Le maintien d’une activité paracommerciale, d’un lieu de convivialité est l’une des conditions de base de survie de nos campagnes, au même titre que l’école, la réponse aux besoins de main d’œuvre, la commercialisation des produits du terroir, les animations culturelles et touristiques, la réhabilitation de l’habitat rural ... ensemble de projets que nous avons proposés de développer à titre de tests sur un même territoire.

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